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Chroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie

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Chroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie Empty Chroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie

Mesaj Scris de Admin Dum Apr 19, 2015 10:52 pm

La question serbe, que l’on croyait jetée aux oubliettes, est de nouveau d’actualité. En effet, depuis l’annonce faite par Vladimir Poutine fin novembre 2014 d’arrêter le projet South Stream, la Serbie, placée au cœur de l’échiquier balkanique, est devenue l’objet d’une confrontation quotidienne et parfois brutale entre les États-Unis et ses alliés de l’UE d’un côté, la Russie, et les puissances orientales de l’autre (Turquie, Chine). La Guerre froide, jamais véritablement éteinte, s’est en 2015 ravivée sur cette nouvelle ligne de fracture entre blocs économico-politiques ; la Serbie redevient, bien malgré elle, un enjeu majeur de cette confrontation tellurique.

Une pression de plus en plus accentuée des États-Unis

Le système occidental resserre son étau sur Belgrade depuis le début de l’année. Alors que plus de 72 % de la population se prononce contre une éventuelle adhésion à l’OTAN, les États-Unis viennent de faire avaler au gouvernement de Belgrade une bien amère pilule. Le 16 janvier 2015, la Serbie a signé avec l’OTAN un Plan d’Action Individuel pour le Partenariat (IPAP) ; après le Partenariat pour la Paix signé dès 2006, l’IPAP constitue l’antichambre de l’OTAN, soit la dernière étape avant l’adhésion définitive à l’OTAN. Depuis 2008, l’OTAN disposait de bureaux au sein même du Ministère de la Défense, en plein cœur de la ville. Mais l’IPAP contient des clauses qui sonnent comme des rappels bien amers pour qui connaît l’histoire récente de la Serbie. Il stipule notamment l’utilisation « pleine et entière du territoire de la Serbie » pour des manœuvres, mais prévoit aussi la mise en place de bases militaires sur le sol même de la Serbie. Or rappelons nous que ce sont ces conditions qui ont été considérées à Rambouillet en février 1999 inacceptables par Slobodan Milošević et qui ont entraîné la guerre de l’OTAN sur la Serbie. Les bombardements intensifs entre février et juin 1999 se sont soldés par plus de 2700 morts, en majorité civils, en contradiction avec les règles de l’OTAN, alliance militaire pourtant défensive qui est intervenue hors de sa zone militaire. Sans parler de l’abaissement de l’ONU face aux désidératas des États-Unis qui ont imposé au Conseil de Sécurité la transgression du chapitre VII.
Le 18 mars dernier, Ivica Dačić, Ministre de l’Intérieur, accentuait la vassalisation de la Serbie en visitant le siège de l’OTAN à Bruxelles, afin de régler les derniers détails techniques concernant l’IPAP, mais également pour rencontrer le secrétaire général Jens Stoltenberg et assister à une réunion de l’alliance.
On comprend mieux maintenant pourquoi dès le 8 juin 1999 les troupes de l’OTAN intervinrent au Kosovo-Métochie, province méridionale de la Serbie. Depuis cette date, le Kosovo est découpé en cinq zones militaires tenues par des soldats de cinq puissances occidentales ; cela n’a empêché ni la purification ethnique à l’encontre des Serbes et des Roms, ni les trafics en tous genres. Le Kosovo était donc bien un laboratoire à la fois pour le nation-building onusien, concept qui voulait imposer une démocratie libérale, que pour l’instauration de bases militaires américaines. Placées autour de la plus grande base US en Europe, Camp Bondsteel, des bases pourront désormais — grâce à l’aval du Premier ministre Vučić — se déployer en Serbie même, renforçant un dispositif balkanique déjà pléthorique (4 bases en Roumanie, 2 en Bulgarie et 1 en Bosnie-Herzégovine).
Pour boire la coupe jusqu’à la lie, Aleksandar Vučić n’en est pas à un revirement près. Le Premier Minsitre serbe s’est entretenu le 8 février 2015 avec son homologue américain, le Vice-Présent Joe Biden, sur la livraison de gaz américain en Serbie. L’idée serait de faire un raccordement sur le réseau Nabucco : ainsi le gaz du Turkmenistan et d’Azerbaïdjan, allant de Bulgarie à Hongrie, connaîtrait un détour fort lucratif par la Serbie. Les États-Unis feraient ainsi d’une pierre deux coups : étendre leur main mise économique sur la Serbie et damer le pion à la Russie en contrecarrant son projet concurrent de South Stream qui, sans le passage par la Serbie, est infaisable.

Les Émirats arabes unis et l’Union européenne : bras armé des États-Unis en Serbie

Les États-Unis ne se contentent pas d’imposer un diktat militaire et politique rarement vu à un tel degré en Europe ; ils utilisent un bras armé d’une redoutable efficacité, les Émirats arabes unis. Dans cette sainte alliance contre l’Europe, les États-Unis et les Émirats Arabes Unis (EAU) maintiennent une pression sur la Serbie.
Pour la Présidente du parti démocratique de Serbie, Sanda Raskovic Ivic, les Émirats Arabes Unis auraient acheté des armes en Serbie pour le compte de l’armée ukrainienne. L’expert Aleksandar Rakic souligne qu’il est fréquent que les Émirats achètent des armes pour un PAYSChroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie Arrow-10x10 tiers, notamment au Moyen-Orient, afin d’être plus discret que les controversées monarchies du golfe. On peut ainsi voir qu’en février 2013, la Serbie a signé un important contrat d’armement avec les Émirats Arabes Unis.
Les Émirats Arabes Unis ont aussi déployé en quelques années leur emprise sur Belgrade par le biais d’investissements massifs de leur fonds souverain « Eagle Hills », notamment dans la construction. On en veut pour exemple le projet urbanistique pharaonique, dénommé « Beograd na vodi » (Belgrade sur l’eau), qui a pour but de réaménager totalement une zone désaffectée au bord de la Save, située dans un des quartiers centraux de Belgrade. Au départ l’enthousiasme de la population a été fort, ce qui a poussé le Premier Ministre Vučić à accepter les conditions de l’opérateur émirati, avançant un réservoir d’embauche d’au moins 5000 actifs pendant dix ans et une promesse d’injecter 3,2 millions de dollars dans le projet. Mais la polémique a enflé lorsque les députés de l’opposition ont découvert le pot aux roses : opacité totale sans mise en concurrence, appartements trop chers donc inaccessibles aux Belgradois et architectes étrangers n’ayant jamais mis les pieds à Belgrade. Mais surtout ce projet donne aux Emiratis la propriété pleine et entière de plus de 2 millions hectares au cœur de la capitale serbe, dans un endroit éminemment stratégique, à la confluence de la gare routière et de la gare ferroviaire. On voit là les effets de la recherche à tous prix d’investissements extérieurs d’un Premier ministre aux abois, prêt à brader une partie du territoire au nom de la sacro-sainte liberté d’entreprendre. Après le rachat de la société nationale d’aviation JAT en 2013, transformée en « Air Serbia » devenue une simple plate forme balkanique du réseau mondial « Etihad », et l’achat de terres céréalières dans le nord du PAYSChroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie Arrow-10x10, le mariage entre la Serbie et les Émirats semble devenir une union au seul profit de la nation arabe, utilisant la Serbie comme Cheval de Troie dans l’Union européenne.
Les autorités de Belgrade semblent aussi se mettre sous l’influence d’officines de consulting proches des Émirats. C’est ainsi qu’Aleksandar Vučić vient de recruter comme consultant Tony Blair, avec pour mission de permettre une harmonisation des normes de la Serbie avec celles de l’Union Européenne. Or ce sont les Émirats Arabes Unis qui vont payer les frais de consulting et le cabinet Tony Blair Associates (TBA) entretient des liens étroits avec cette monarchie du Golfe. TBA aidera le gouvernement serbe dans la mise en place des réformes d’austérité dans les secteurs dits prioritaires — à savoir, les actuelles mesures d’austérité demandées aux Grecs.
Le revirement soudain de Vučić est pathétique, quand on sait qu’il qualifiait l’ancien Premier Ministre britannique d’ « ennemi féroce » en 1996. Après avoir reçu les conseils du libéral Dominique Strauss-Kahn, un autre libéral va conseiller la Serbie, afin que celle-ci s’adapte aux standards économiques imposés par l’Union Européenne. Ainsi, pour le professeur de géopolitique Vidosav Simic, « la seule conclusion possible est que le gouvernement est devenu un gouvernement de marionnettes ».
Par ailleurs, les responsables de l’Union Européenne insistent toujours pour que la Serbie se joigne aux sanctions contre Moscou. L’UE essaye de lier ses sanctions à l’adhésion pour inciter Belgrade à les prendre. Pour le moment Aleksandar Vučić refuse de sanctionner la Russie et la population serbe est majoritairement russophile. Ces sanctions seraient catastrophiques pour l’économie serbe. On l’a vu avec le projet de gazoduc South Stream, qui devait transformer la Serbie en un réservoir de gaz russe, avec deux grands réservoirs et un réseau dense de plus de 400 km de gazoducs, ainsi que des ramifications vers tous les PAYSChroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie Arrow-10x10 des Balkans occidentaux. Durant toute l’année 2014, Les demandes réitérées de l’UE de respecter le 3ème paquet énergétique ainsi que la pression énorme sur la Bulgarie ont abouti aux résultats escomptés par les têtes pensantes à Bruxelles : Vladimir poutine, voyant la mauvaise volonté manifeste de l’UE, a décidé en novembre 2014 de mettre fin au projet South Stream en l’état.
L’Union Européenne n’est pas une solution pour la Serbie, même si elle connaît une situation économique difficile. La veille de la visite de Tzipras à Moscou le 8 avril dernier, les dirigeants des compagnies nationales énergétiques des PAYSChroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie Arrow-10x10 orientaux de l’UE dépendants du gaz russe se sont réunis à Budapest pour discuter avec le président de Gazprom de nouveaux tracés énergétiques : il n’y a donc pas de fatalité à ce que la Serbie se soumette au diktat de l’UE.
Il faut comprendre que l’UE imposera toujours plus de conditions d’adhésion, à commencer par la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo. La ministre albanaise du Kosovo Edita Tahira, en charge du dialogue avec Belgrade, a rappelé que l’adhésion de la Serbie à l’UE ne pouvait se faire sans la reconnaissance d’un Kosovo indépendant. Ces conditions sont notamment prévues par le chapitre 35 de la normalisation et de la politique de bon voisinage entre la Serbie et le Kosovo…

La Russie contre-attaque

La nouvelle est tombée le 8 avril comme une petite bombe : 75 soldats de la « Garde nationale » vont pour la première fois de leur histoire parader sur la place Rouge aux côtés de l’armée russe pour la célébration des 70 ans de la victoire de l’URSS sur l’Allemagne nazie. Après les sorties discrètes mais symboliques aux fêtes nationales libyenne en 2009 et française en 2014, cette participation de l’armée serbe aux cérémonies de la fin de la Seconde Guerre mondiale marquent non seulement un placement remarqué de la Serbie sur la scène internationale, mais aussi une orientation pro-russe profonde du président Nikolić. Ce dernier a érigé en grandes pompes à l’automne 2014 un monument au tsar de Russie Nicolas. Tomislav Nikolić a surtout été le maître d’œuvre de la grande parade conjointe des armées russe et serbe en octobre 2014, une première pour la Serbie depuis son indépendance de 2006 ; cet évènement reprenait la tradition des parades militaires qui par deux fois avaient été organisées à Belgrade par les autorités yougoslaves du temps de l’URSS. Cette philorussie des autorités de Belgrade s’accentue ces derniers mois. Elle marque un tournant par rapport aux choix toujours pro-occidentaux des équipes au pouvoir après la chute de Milošević, mais aussi un rapprochement très net entre Moscou et Belgrade, après plus de soixante ans de relations en dents de scie à cause des rapports toujours difficiles entre Tito et les dirigeants soviétiques.
On connaît dans ce registre l’appui diplomatique inconditionnel depuis 1999 de la Russie à la diplomatie serbe, notamment sur la question du Kosovo. En contrepartie, Belgrade a toujours été loyal, ce qui a été démontré ces derniers mois par les prises de position fréquentes du Premier ministre Vučić contre les sanctions à la Russie. Celles-ci ont permis à la Serbie de renforcer ses ventes agricoles à la Russie de façon substantielle en 2014 et en contrepartie à celle-ci de contourner l’embargo de l’UE. Mais cette dernière a engagé, en guise de châtiment, une véritable bataille du lait. C’est ainsi que la Serbie est devenue ces deux dernières années une terre de prédilection pour le « land-grabbing », notamment dans la riche région agricole de Voïvodine au nord du Danube, là où des FTN de l’agro-business achètent à tour de bras terres et anciens combinats agricoles, transformant petit à petit la Serbie dont l’agriculture est la grande richesse en un pourvoyeur de matières premières mais aussi en un débouché pour les surplus de l’agriculture de l’UE. C’est ainsi que depuis quelques mois, pour pallier les déficits créés par les sanctions contre la Russie, Bruxelles fait pression pour déverser des tonnes de lait à bas coût en Bosnie-Herzégovine et en Serbie. Sur ses marches de sa zone d’influence l’UE impose des conditions de faisabilité et d’ouverture des frontières douanières, alors que la Serbie n’en est qu’au 23ème chapitre de ses négociations d’adhésion, ce que l’UE n’a jamais demandé à aucun PAYSChroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie Arrow-10x10 !
De son coté, Serguei Lavrov a annoncé dans le magazine serbe Horizons le 28 janvier 2015 de manière claire : « Nous invitons nos partenaires à Bruxelles à se comporter correctement et à ne pas lier les négociations sur l’adhésion à une rupture des liens organiques avec la Russie… En revanche, un dialogue fondé sur le respect mutuel et une coopération constructive entre toutes les parties intéressées, dont des contacts entre Moscou et Bruxelles, permettraient d’apaiser les tensions inutiles dans l’intérêt de tout le monde ». Contrairement aux atermoiements de l’UE, la Russie ne s’oppose pas à une adhésion de la Serbie à l’Union, mais demande juste à cette dernière de ne pas la lier aux sanctions contre-productives infligées à la Russie.
Pour le Sénateur américain Chris Murphy, l’influence grandissante de la Russie en Serbie est une menace, « la Russie marche sur la Serbie avec une plus grande influence que jamais… Nous avons besoin de ressources pour conduire une stratégie » contre la Russie. Peut-être fait-il allusion aux tous derniers schémas entrevus par les Russes quant à l’approvisionnement énergétique de la Serbie. Alexeï Miller, dans une interview donnée le 9 avril dernier dans un journal belgradois, affirmait que Gazprom n’avait pas enterré le projet South Stream, mais qu’elle avait seulement dû changer son parcours face aux oukases de l’UE. Le nouveau tracé passerait par Istanbul et Thessalonique ; venant du sud, il présenterait même un surplus de 160 kilomètres à travers le territoire serbe. En février, Milorad Dodik, Président de la République serbe de Bosnie avait reçu Millner en ce sens, et Alexis Tsipras a réitéré le 8 avril dernier, lors de sa visite à Moscou, sa volonté de voir rapidement l’implantation de ces tubes énergétiques sur le sol grec.
À trop jouer sur le principe de neutralité, les dirigeants de Belgrade ne font qu’accroître la position déjà fragile de leur PAYSChroniques balkaniques : la Serbie prise au piège, entre USA et Russie Arrow-10x10 sur l’échiquier international. Par ailleurs, le mécontentement de la population pourrait, à ce jeu, déboucher sur une révolte d’ampleur inégalée ; touchée par une crise économique profonde et lassée d’être à la fois le paria de la diplomatie internationale, les Serbes pourraient laisser éclater leur colère. Les Deux Grands ne le savent que trop bien, eux qui ont réussi jusque là à parfaitement profiter du vide béant laissé par l’UE pour imposer leur emprise sur les sphères économiques et politiques et désormais militaire de la petite Serbie.
Alexis Troude
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Cronici din Balcani: Serbia prins între SUA și Rusia

Întrebarea sârb, care a fost crezut aruncat în uitare, este din nou relevant. Având în vedere că anunțul făcut de Vladimir Putin la sfârșitul lunii noiembrie 2014 de pe proiectul South Stream, Serbia, în centrul eșichierului balcanic, a devenit subiectul unei confruntări de zi cu zi și, uneori, brutal între state se unească și aliații săi din UE, pe de o parte, Rusia și alte puteri de Est (Turcia și China). Războiul Rece nu stinge într-adevăr, a fost relansat în 2015 pe această nouă falie între blocuri economice și politice; Serbia devine, în ciuda sine, o provocare majoră a acestei confruntări teluric.

O presiune american accentuat din ce în ce

Sistemul occidental strange controlul asupra Belgrad de la începutul anului. În timp ce mai mult de 72% din populație este împotriva posibila aderare la NATO, Statele Unite ale Americii vin la guvernul de la Belgrad înghiți o pastilă amară. 16 ianuarie 2015, Serbia a semnat cu NATO un plan de acțiune Individual pentru Parteneriat (IPAP); Potrivit Parteneriatul pentru Pace, semnat în 2006, IPAP este anticamera NATO, ultimul pas înainte de aderarea la NATO finală. Începând cu anul 2008, NATO a avut birouri în cadrul Departamentului de Aparare, în inima orașului. Dar IPAP conține clauze care sună ca memento-uri bune amar pentru cei care cunosc istoria recentă a Serbiei. Aceasta afirmă în utilizarea de "plin de pe teritoriul Serbiei" pentru manevre, dar, de asemenea, prevede stabilirea de baze militare pe solul de Serbia. Dar amintiți-vă că acestea sunt condițiile care au fost luate în considerare la Rambouillet, în februarie 1999 de către Slobodan Milošević inacceptabil și care au dus la războiul NATO asupra Serbiei. Decojirea intensivă între februarie și iunie 1999 a dus la mai mult de 2700 de decese, majoritatea civil contrazice normele NATO, încă alianță militară defensivă a intervenit din zona lui militar. Să nu mai vorbim de scădere acordul ONU cu SUA, deziderate care a impus încălcarea Consiliului de Securitate al capitolului VII.
18 martie Ivica Dacic, ministrul de Interne, accentuat subjugarea Serbia, vizitând sediul NATO din Bruxelles, pentru a stabili detaliile tehnice finale ale IPAG, ci, de asemenea, să se întâlnească cu Secretarul General Jens Stoltenberg și să participe la o reuniune a alianței.
Noi înțelegem mai bine acum de ce pe 8 iunie 1999 trupele NATO a intervenit în Kosovo, provincia din sudul Serbiei. De atunci, Kosovo este împărțit în cinci zone militare deținute de soldați din cinci puterile occidentale;acest lucru nu a împiedicat purificare etnică împotriva sârbilor și romilor, nici traficul de toate tipurile. Kosovo a fost într-adevăr un laborator pentru ambele de construire a națiunii ONU, un concept care ar impune o democrație liberală, pentru stabilirea de baze militare americane. În zona cea mai mare baza americană din Europa, Camp Bondsteel, baze pot acum - datorită sprijinul prim-ministrului Vucic - implementat în Serbia, consolidarea un dispozitiv Balkan deja umflat (4 baze din România, două în Bulgaria și unul în Bosnia și Herțegovina).
Pentru a bea paharul până la fund,, Aleksandar Vucic, nu este un apropiat cifra de afaceri. Prim Ministru sârb sa întâlnit 08 februarie 2015 cu omologul său american, vicepreședintele Joe Biden Prezentarea, pe livrarea de gaz din SUA în Serbia. Ideea este de a face o conexiune la rețea Nabucco, și gaz de Turkmenistan și Azerbaidjan, din Bulgaria spre Ungaria, ar vedea un ocol lucrativ Serbia. Statele Unite ar face bine cu o piatră două păsări întind mâna lor asupra dezvoltării economice a Serbiei și întrece Rusia se opune proiectului South Stream sportivul care, fără a trece prin Serbia, este imposibil.

Emiratele Arabe Unite și Uniunea Europeană: aripa armată a Statelor Unite în Serbia

Statele Unite nu numai impune o politică dictat militar și rareori văzut-o asemenea măsură în Europa; ei folosesc un braț puternic, care functioneaza cu adevarat, Emiratele Arabe Unite. În acest alianță sfântă împotriva Europei, Statele Unite ale Americii și Emiratele Arabe Unite (EAU) menține presiunea asupra Serbiei.
Pentru președintele Partidului Democrat din Serbia, Sanda Raskovic Ivic, Emiratele Arabe Unite au cumparat arme în Serbia, în numele armatei ucrainene. Expertul Aleksandar Rakic ​​subliniază faptul că este comun pentru Emirates cumpara arme într-o țară terță, în special în Orientul Mijlociu să fie mai discret decât monarhiile controversate ale Golfului. Putem vedea că în februarie 2013, Serbia a semnat un acord de arme majore cu Emiratele Arabe Unite.
Emiratele Arabe Unite si voi, de asemenea, de câțiva ani controlul asupra Belgradului prin investiții masive de fonduri suverane "Eagle Hills", în special în construcții. Se citează ca exemplu proiectul urban faraonic, numit "na Vodă Beograd "(Belgrad pe apă), care își propune să modernizeze complet un teren dezafectat pe malul Sava, situat în unul dintre cartierele centrale ale Belgrad. Inițial entuziasmul populației a fost puternic, fapt care ia determinat prim-ministrul Vucic să accepte condițiile operatorului Emiratele Arabe Unite, avansează o piscină de angajare de cel puțin 5.000 activ timp de zece ani și o promisiune de injecta 3.2 milioane dolari în proiect. Dar controversa umflat când membri ai opoziției s-au aflat despre Roses total de opacitate fără concurență, apartamente scumpe deci inaccesibile la Belgrad și arhitecți străini care nu au pus piciorul în Belgrad. Dar mai presus de toate acest proiect oferă Emirate proprietatea deplină a mai mult de 2 milioane de acri, în inima capitalei sârbă într-o locație foarte strategic la confluența stația de autobuz și stația de cale ferată. Aici vom vedea efectele de cercetare de la toate costurile de investiții în afara unui prim-ministru disperat, gata să vândă o parte din teritoriul în numele libera sacrosancte. După achiziționarea a național JAT companii de aviație în 2013, transformat în "Air Serbia" a devenit un simplu formă plată a rețelei globale balcanic "Etihad" și cumpărarea de terenuri cereale în nord, căsătoria între Serbia și Emiratele Arabe Unite pare să devină o uniune exclusiv în beneficiul națiunii arabe, folosind Serbia ca un cal troian în UE.
Autoritățile de la Belgrad pare, de asemenea, să se pună în consultarea aproape farmacii influența Unite. Astfel, Aleksandar Vucic a recrutat Tony Blair ca un consultant, cu misiunea de a permite armonizarea standardelor din Serbia cu cele ale Uniunii Europene. Dar a fost Emiratele Arabe Unite, care vor plăti taxe de consultanță și Tony Blair Associates (TBA) are legături strânse cu monarhia din Golf. Ajuta TBA guvernul sârb în punerea în aplicare a reformelor de austeritate în așa-numitele sectoare prioritare - adică măsurile de austeritate actuale a cerut grecilor.
Inversarea bruscă a Vucic este patetic când știm că numit prim-ministru britanic fostul ca "dușman feroce" în 1996. după ce a primit avizul Liberal Dominique Strauss-Kahn, un alt liberal va sfătui Serbia astfel încât se adaptează la standardele economice impuse de Uniunea Europeană. Astfel, pentru profesorul de geopolitică Vidosav Simic, "singura concluzie posibilă este că guvernul a devenit un guvern marionetă".
În plus, oficialii de la Uniunea Europeană încă insistă că Serbia se alăture sancțiuni împotriva Moscovei. UE încearcă să lege sancțiunile pentru aderare pentru a încuraja Belgrad pentru a lua. În prezent,, Aleksandar Vucic, a refuzat să sancționeze Rusia și populația sârbă este predominant rusofil. Aceste sancțiuni ar fi catastrofală pentru economia sârbă. Am văzut cu proiectul gazoductului South Stream, care era de a transforma Serbia într-un rezervor de gaz rusesc, cu doua rezervoare mari și o rețea densă de mai mult de 400 de km de conducte de gaze și sucursalele tuturor țărilor Balcanii de Vest. Pe parcursul anului 2014, cererile repetate ale UE să respecte pachetului energetic 3 si presiunea enormă asupra Bulgariei a condus la rezultatele așteptate de către creierul de la Bruxelles: Vladimir Putin, văzând voința evident rău UE a decis în noiembrie 2014, pentru a pune capăt proiectul South Stream în stat.
Uniunea Europeană nu este o soluție pentru Serbia, chiar dacă acesta este într-o situație economică dificilă. Cu o zi înainte de vizita de Tzipras la Moscova, la 8 aprilie, liderii companiilor energetice naționale țările UE est dependentă de gazul rusesc intalnit la Budapesta pentru a discuta cu președintele de noi căi energetice Gazprom: facem "Nu există nici o fatalitate a fost că Serbia va depune la dictatul UE.
Înțelegeți că UE încă mai impun condiții de membru, începând cu recunoașterea independenței Kosovo.Ministrul albanez Kosovo Edita Tahira, responsabil de dialogul cu Belgradul, a declarat că aderarea Serbiei la UE ar putea fi realizat fără recunoașterea unui Kosovo independent. Aceste condiții includ în Capitolul 35 din Standardizare și politica de vecinătate între Serbia și Kosovo ...

Rusia împotriva atacurilor

Vestea a venit la 8 aprilie ca o bombă mic: 75 soldați ai voinței "Garda Națională", pentru prima dată în parada lor istorie pe Piața Roșie alături de armata rusă pentru 70 de ani de celebrare a victoriei URSS asupra Germaniei naziste. După ieșirile distincte, dar simbolice la sărbătorile naționale libiene în 2009 și franceză în 2014, participarea armatei sârbe în ceremoniile de la sfârșitul al doilea război mondial nu numai marcate observat plasarea de Serbia pe scena internațională, dar, de asemenea, adânc orientare pro-rusă a președintelui Nikolic. Acesta din urmă a ridicat cu mare fast în toamna 2014 un monument țarului rus Nicolas.Tomislav Nikolić a fost cea mai mare parte prim contractor al marelui parada comună a armatelor rusești și sârbești, în octombrie 2014, o premieră pentru Serbia de la proclamarea independenței în 2006; eveniment reluat tradiția de paradele militare care de două ori a fost organizat la Belgrad de către autoritățile iugoslave din timpul URSS. Acest philorussie Autoritățile de la Belgrad este în creștere în ultimele luni. Acesta marchează un punct de cotitură în ceea ce privește alegerea mereu partidele pro-occidentale aflate la putere după căderea lui Miloșevici, dar și o apropiere clară între Moscova și Belgrad, după mai mult de șaizeci de ani de relații dinți de fierăstrău, din cauza relației întotdeauna dificil între Tito și liderii sovietici.
Cunoscut în registrul sprijinul diplomatic necondiționat din 1999 din Rusia în sârb de externe, în special cu privire la problema Kosovo. În schimb, Belgradul a fost întotdeauna loial, care a fost demonstrat în ultimele luni luate de poziția frecventă a sancțiunilor prim-ministru Vucic împotriva Rusiei. Acestea au permis Serbiei să consolideze vânzările agricole către Rusia, în mod substanțial în 2014 și a reveni la el pentru a eluda embargoul UE. Dar acest ultim angajat, ca pedeapsă, o bătălie de lapte. Astfel, Serbia a devenit în ultimii doi ani un loc preferat pentru "-acapararea terenurilor", în special în regiunea agricolă bogată Voivodina în nord de Dunăre, unde Situl FTN agro-business pentru a cumpara braț turn teren și combine agricole vechi, de cotitură încet Serbia, unde agricultura este mare bogăție într-un furnizor de materii prime, ci, de asemenea, o piață de desfacere pentru surplus agricol al UE. Astfel, în ultimele luni, pentru a depăși neajunsurile create de sancțiunile împotriva Rusiei, Bruxelles împinge să-și arunce tone de lapte low-cost în Bosnia și Herțegovina și Serbia. Pe călătoriile sale la zona de influență a UE impune condiții și de fezabilitate de la deschiderea frontierelor vamale, în timp ce Serbia este încă în capitolul 23 mii negocierilor de aderare, că UE nu a cerut nici o tara!
La rândul său, Lavrov a anunțat în revista sârbă Orizonturi 28 ianuarie 2015 în mod clar: "Vă invităm partenerii noștri de la Bruxelles să se comporte în mod corespunzător și nu a lega negocierile de aderare la defalcarea de legături organice cu Rusia ... Cu toate acestea, un dialog bazat pe respect reciproc și cooperare constructivă între toate părțile interesate, inclusiv contactele dintre Moscova și Bruxelles, ar înlătura tensiunea necesară în interesul tuturor. " Spre deosebire de tergiversării a UE, Rusia nu se opune aderării Serbiei la UE, dar doar cere nu să se lege sancțiuni împotriva-productiv împotriva Rusiei.
Pentru Senatorul american Chris Murphy, influența crescândă a Rusiei în Serbia este o amenințare ", Rusia marș pe Serbia, cu mai multă influență decât oricând ... Avem nevoie de resurse pentru a efectua o strategie de"împotriva Rusiei. Poate pentru că el referindu-se la cele mai recente modele zărit de către ruși la aprovizionarea cu energie din Serbia. Alexei Miller, într-un interviu ultimul 09 aprilie într-un ziar Belgrad, a declarat că Gazprom nu a îngropat proiectul South Stream, dar a avut numai de a schimba afacere său curs cu edicte UE. Noua ruta va trece prin Istanbul și Salonic; Din sud, el prezintă chiar un excedent de 160 km pe teritoriul Serbiei. În luna februarie, Milorad Dodik, președintele Republicii Srpska a primit Millner în acest sens, și Alexis Tsipras a reiterat la 8 aprilie, în timpul vizitei sale la Moscova, dorința sa de a vedea rapid punerea în aplicare a acestor tuburi pe energie sol greacă.
Prea mult joc pe principiul neutralității, liderii de la Belgrad crește doar poziția deja fragilă a țării lor pe scena internațională. Mai mult decât atât, nemulțumirea publică ar putea, în acest joc, ceea ce duce la o revoltă amploare fără precedent; afectat de o criză economică profundă și obosit de a fi atât paria al diplomației internaționale, sârbii ar putea da frâu liber furiei lor. Cele două mari știu acest lucru prea bine, cei care au reușit până acum să se bucure pe deplin golul căscat lăsat de UE să impună controlul asupra sferele economice și politice și acum militare Serbia timpurie.
Alexis Troude
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